le service de rhumatologie du CHU  de Grenoble s'associe au lancement de la campagne stop arthrose initiative de

l'alliance nationale contre l'arthrose et de l'AFLAR

connectez vous sur le

www.stop-arthrose.org

 

 

 
L’extrémité de chaque os formant une articulation est recouverte d’une sorte de gomme dense qui assure la souplesse des mouvements et évite le frottement direct des tissus osseux. Contrairement à la plupart des autres tissus de l’organisme, il se renouvelle très lentement. “ Pendant longtemps, les rhumatologues ont cru que l’arthrose était la conséquence de son usure à l’issue d’un processus long, continu et inévitable parce que lié au vieillissement,” explique le Professeur Xavier Chevalier, président de la section Arthrose de la Société française de rhumatologie.Aujourd’hui, ils pensent au contraire que la détérioration du cartilage survient plutôt par à-coups, à l’occasion de petits traumatismes de l’articulation responsables de petites inflammations plus ou moins transitoires.” Elles provoquent souvent un gonflement de l’articulation (“ l’épanchement de synovie ” des patients) et des douleurs passagères. Elles font suite à un excès de sport, à une attitude trop prolongée (par exemple la station debout), à des mouvements répétés, des petits chocs, etc.
 
Le processus arthrosique met en jeu toute l’articulation
La détérioration du cartilage met en jeu deux autres structures de l’articulation : la membrane synoviale et l’os. La membrane synoviale est un tissu recouvrant l’intérieur de l’articulation. En s’inflammant, elle peut contribuer à la destruction du cartilage. Par ailleurs, il est de plus en plus probable que l’os soit également impliqué par des phénomènes biologiques plus ou moins bien identifiés. L’arthrose apparaît ainsi comme une maladie de l’ensemble de l’articulation et non seulement du cartilage.
Ce constat a deux implications.
En premier lieu, la symptomatologie et le traitement ne sont pas les mêmes en fonction du type de tissu impliqué préférentiellement. “ Ainsi,” commente le Pr Xavier Chevalier,un genou habituellement douloureux après quelques kilomètres de marche relève d’un traitement antalgique (paracétamol) et de la kinésithérapie. S’il s’agit de douleurs survenant par à-coups, avec gonflement articulaire, la prise en charge fait plutôt appel aux anti-inflammatoires, éventuellement administrés en infiltrations intra-articulaires. Enfin des douleurs brutales, réveillées par la palpation de l’extrémité osseuse, font penser à un phénomène osseux sous-jacent, qu’il conviendra d’explorer.”
En second lieu, l’arthrose étant une maladie de l’ensemble de l’articulation, il est indispensable de renforcer celle-ci, aussi bien pour prévenir l’apparition de la pathologie que pour ralentir son évolution. Ce renforcement est musculaire (kinésithérapie, marche, aquagym, etc) et ligamentaire, pour améliorer la souplesse articulaire et la proprioception (perception du corps dans l’espace).
 

 

Le terme “arthrose” recouvre un ensemble de maladies
 
Pour le Pr Chevalier,“ il y a peu en commun entre une arthrose du genou survenue chez un homme de 45 ans faisant suite à un problème mécanique concernant un ménisque (sorte de coussin intra-articulaire) ou un ligament croisé (renforçateur de l’articulation), une arthrose du genou apparue progressivement chez une dame de 80 ans et consécutive au vieillissement de ses tissus ou encore une arthrose chez une femme de 50-60 ans, ayant pris du poids et dont les articulations ne sont plus protégées par les hormones sexuelles.”
Les rhumatologues sont amenés à différencier plusieurs tableaux de l’arthrose correspondants à des processus pathologiques différents. L’un d’eux est de mieux en mieux mis en évidence : l’arthrose métabolique, liée à un surpoids ou une obésité. En effet, la surcharge mécanique consécutive à l’excès de poids est doublée par un phénomène de type inflammatoire dû à la sécrétion en excès de cytokines par le tissu graisseux, qui est un tissu actif et non un simple tissu de stockage.Si ce phénomène reste difficile à évaluer , constate le Pr Chevalier,il n’en demeure pas moins que les patients concernés sont souvent atteints aussi d’hypercholestérolémie et de pathologies cardiovasculaires, clairement liés à un syndrome métabolique.”
 
L’arthrose se soigne
 
La douleur et les limitations de mouvement sont souvent très handicapants. Elles entraînent volontiers une sorte de lassitude psychique devant les difficultés à faire des activités de tous ordres (professionnelles, de loisirs, de voyage, de garde d’enfants, etc).Beaucoup de patients s’imaginent que rien ne peut améliorer leur état de santé et attendent avec appréhension le recours à une chirurgie qu’ils jugent inévitable et traumatisante,explique le Pr Chevalier.Or si la chirurgie est très utile à un stade avancé de la maladie, son recours peut souvent être retardé, voire évité, par une série de mesures. Considérée isolément, chacune peut paraître modeste, mais leur ensemble, modulé sur la durée, aboutit à des résultats appréciables.”
Les mesures non pharmacologiques sont aupremier plan du traitement de l’arthrose :
·         faire de l’exercice physique,
·         prendre des précautions pour éviter de trop solliciter l’articulation malade – par exemple, en cas de gonarthrose (arthrose du genou),
·         éviter le port de charges lourdes et la station debout prolongée,
·         perdre du poids, surtout en cas d’arthrose des membres inférieurs.
 
Même modestes, elles sont souvent très utiles pour diminuer l’intensité des symptômes. Tenues au long cours, elles ralentissent considérablement l’évolution du processus pathologique.
La prise en charge peut aussi faire appel à :
·         des traitements médicamenteux destinés à soulager la douleur et améliorer le fonctionnement articulaire,
·         rééducation (kinésithérapie),
·         port d’orthèses (ergothérapie),
·         traitements podologiques (par exemple, semelles orthopédiques),
·         cures thermales,
·         chirurgie.
ºRépondre aux inquiétudes et aux attentes des patients»
 
« La création de l’Alliance doit beaucoup au numéro Azur[1] mis en place par l’AFLAR pour répondre aux questions des patients atteints d’une maladie rhumatismale »explique le Dr Laurent Grange, président de l’AFLAR. « De nombreux appels venaient de patients arthrosiques, découragés parce qu’ils pensaient qu’il n’y avait rien à faire pour eux. Ils nous ont confirmé ce que nous constations dans nos consultations : il existait de nombreux présupposés sur l’arthrose et pour donner une information utile, il nous fallait mieux les connaître. »
“ Nous avons réuni dans l’Alliance Nationale contre l’Arthrose tous les représentants des professions et associations de patients directement intéressées”poursuit le Dr Grange. “ Un comité de pilotage et un comité scientifique ont été créés. Des représentants des patients sont présents à toutes les étapes des travaux.” Leurs travaux ont abouti à deux idées complémentaires : une campagne d’information et une enquête sur les besoins et les attentes des patients.
 
Une information nationale et des actions de proximité
 
Une brochure expliquant l’arthrose en termes simples sera mise à la disposition (date ?) des patients chez tous les professionnels de santé concernés (services hospitaliers de rhumatologie, cabinets de kinésithérapie, podologie, etc), ainsi que des posters et des flyers. “ Nous souhaitons décliner la campagne nationale aux niveaux locaux”précise le Dr Grange, “ sous des formes qui restent à déterminer : un bus d’information, des actions dans les entreprises, etc.”
Un site internet d’information stop-arthrose.org a été créé. “ Contrairement aux idées reçues ”commente le Dr Grange,“ d’une part, les seniors utilisent beaucoup l’internet, d’autre part, l’arthrose n’est pas qu’une maladie de personnes âgées : de nombreuses personnes en activité professionnelle sont touchées, avec un impact important sur leur qualité de vie, notamment au travail. Un portail internet apparaît donc comme un outil particulièrement judicieux, et peu onéreux ! Pour informer tous les patients, quel que soit leur âge.”
 
Une grande enquête pour comprendre et convaincre
 
Le portail internet héberge un questionnaire en ligne proposé à tous les patients atteints d’arthrose.“ Le questionnaire est très complet, et donc un peu long à remplir » explique le Dr Grange,“ mais il est essentiel pour mieux comprendre les interrogations, les fausses certitudes et les attentes des patients. Il est d’ailleurs possible de répondre en plusieurs fois.” En effet, c'est la première fois que les besoins et attentes des patients sont explorés avec une enquête d'une telle envergure.
Les questions couvrent l’ensemble des domaines liés à la pathologie arthrosique. Il porte d’abord sur les activités professionnelles favorisant l’arthrose. Plusieurs questions interrogent l’histoire et les caractéristiques de la maladie arthrosique dont souffre la personne, ainsi que les traitements utilisés pour la combattre.
D’autres explorent les connaissances et les croyances sur la maladie, sa répercussion sur les activités quotidiennes et la qualité de vie et les initiatives souhaitées pour améliorer la vie quotidienne (travail, transports, loisirs, etc). Enfin, une attention particulière est portée sur lespersonnes de l’entourage (aidants) et le recours aux associations de patients.
 
Les résultats de l’enquête seront diffusés sur le portail “stop-arthrose” et feront l’objet de publications et de communications dans les différents congrès de rhumatologie. Le Dr Grange complète :“ Si nous réunissons 2 000 participants, nous aurons non seulement un outil précieux pour construire des messages bien ciblés et tracer des pistes de recherche, mais aussi pour faire comprendre aux pouvoirs publics l’importance de la maladie et donner du poids à nos appels aux dons en direction du grand public. Nous avons vraiment besoin des contributions les plus nombreuses possible.”
ºLa recherche est en marche, il faut l’encourager»
Si les traitements médicaux actuels apportent une aide précieuse aux patients atteints d’arthrose, il reste de nombreux progrès à faire pour s’approcher de l’idéal thérapeutique associant efficacité, tolérance et facilité d’utilisation.“ En ce qui concerne les antalgiques (médicaments anti-douleur)”explique le Professeur Thomas Bardin, Président de France Rhumatismes, “ nous disposons du paracétamol, bien toléré, mais dont l’efficacité est limitée ; il peut être associé aux dérivés morphiniques (codéine), mais ils ne sont pas très bien tolérés chez les personnes âgés. Les plus efficaces sont les anti-inflammatoires, mais on ne peut les utiliser qu’en cures brèves.”
 
Améliorer les traitements anti-douleur
 
Une première voie de recherche a donc porté sur l’amélioration des traitements contre la douleur. Les anti-NGF (nerve growth factor – facteur de croissance nerveuse) sont d’abord apparus comme une voie prometteuse en agissant contre un des agents de la transmission nerveuse de la douleur. Mais de nombreux essais cliniques ont dû être arrêtés malgré leur efficacité : “ Des patients voyaient leurs articulations détériorées à la suite du traitement ” précise le Professeur Bardin. “ Cela tient sans doute à ce que les douleurs sont un signal d’alarme pour l’articulation, indiquant qu’il existe un problème qui doit être corrigé.”
 
Agir sur le processus arthrosique
 
La recherche actuelle se concentre sur les mécanismes conduisant à la détérioration de l’articulation afin de trouver des cibles sur lesquelles diriger de nouveaux traitements.
Une première piste a porté sur les cytokines, qui sont des molécules libérées par de nombreux tissus et qui jouent un rôle important dans l’inflammation.“ Les médicaments “anticytokines” se sont révélés très efficaces dans la polyarthrite rhumatoïde et la spondylarthrite ankylosante »,précise le Professeur Bardin.“ Mais ce sont des maladies inflammatoires dans lesquelles des quantités importantes de cytokines sont libérées. Il n’en va pas de même dans l’arthrose : même si elle met effectivement en jeu des phénomènes inflammatoires, c’est à un niveau bien moindre que dans ces maladies".Cependant, un médicament dirigé contre un médiateur de l’inflammation, l’interleukine 1 (cytokine IL-1), a une bonne efficacité, mais courte. La recherche s’oriente donc actuellement vers des formes injectables afin de l’administrer par voie intra-articulaire et ainsi augmenter sa durée d’action.
Deux autres pistes sont à l’étude. Des médicaments tentent de s’opposer à la“machinerie enzymatique responsable de la destruction de l’articulation”,pour reprendre les mots du Professeur Bardin. Ceux qui ont été essayés (tétracyclines) ne se sont pas révélés très puissants. Une autre voie consiste à introduire des cellules cartilagineuses saines dans l’articulation arthrosique afin qu’elles resynthétisent le cartilage disparu au cours du processus arthrosique. Mais elle pose de nombreux problèmes techniques.
 
 
 

[1]Numéro Azur (AFLAR) : 08 10 42 02 42

 

 

ANNEXES
 
LES PARTIES PRENANTES DE L’ALLIANCE
Conseil National des Exploitants Thermaux
Le CNETh a pour vocation de travailler, en cohérence avec les pouvoirs publics, à l’amélioration et à une meilleure reconnaissance de la médecine thermale.
 
Afin de démontrer le service médical rendu par la cure thermale, une quinzaine d’études ont été conduites depuis 2004 sous l’égide de l’Association Française de Recherche Thermale et de son Conseil scientifique, composé de médecins indépendants. Plusieurs d’entre elles ont fait l’objet d’une publication dans des revues anglo-saxonnes à facteur d’impact élevé.
Concernant l’arthrose, le service médical rendu par le traitement thermal est prouvé par des essais cliniques qui démontrent l’utilité de la médecine thermale dans l’amélioration de la douleur, des capacités fonctionnelles et de la qualité de vie des personnes arthrosiques.
Plus largement, la médecine thermale est particulièrement indiquée pour le traitement des maladies chroniques. La cure thermale permet en effet d’en réduire les symptômes sans provoquer d’effets secondaires, et d’apprendre aux patients à vivre leur maladie avec une meilleure autonomie par le biais de programmes d’éducation thérapeutique et d’éducation à la santé.
 
 
Comité d’éducation sanitaire et sociale de la pharmacie française (Cespharm)
Cette commission est chargée d’aider les pharmaciens à s’impliquer dans la prévention, l’éducation pour la santé et l’éducation thérapeutique du patient - missions du pharmacien officiellement reconnues par la loi Hôpital, patients, santé et territoires (loi n°2009-879 du 21 juillet 2009).
 
Le Cespharm s’adresse à tous les pharmaciens, quel que soit leur mode d’exercice (officinaux, biologistes, hospitaliers…) au niveau national.
Le Cespharm propose gracieusement aux pharmaciens une sélection de documentation à usage professionnel, d’affiches et de brochures à remettre aux patients sur plus de 50 thèmes de santé. Il participe, à titre d’expert, à la mise en place de programmes de formation des pharmaciens et relaie auprès d’eux les campagnes nationales de santé publique sur des thèmes aussi divers que le bon usage des médicaments, les vaccinations, la prévention et le traitement des maladies chroniques (cancers, maladies cardiovasculaires, maladies rhumatismales…).
 
 
France Rhumatismes
France Rhumatismes est un fonds de dotation qui soutient la recherche en Rhumatologie. Créé à l’initiative de la Société Française de Rhumatologie, il rassemble les médecins rhumatologues experts des maladies des os et des articulations. France Rhumatismes est destiné à orienter la recherche entièrement dédiée à la rhumatologie.
 
France Rhumatismes a pour mission de tout mettre en œuvre pour prévenir les handicaps et soulager la douleur des patients atteints des maladies des os et des articulations. Pour cela, France Rhumatismes doit fédérer les efforts de la recherche. La meilleure façon de fédérer des équipes de chercheurs, c’est d’être en mesure de proposer un financement. En faisant appel à la générosité du public et à celle des entreprises, France Rhumatismes permettra d’augmenter fortement les ressources allouées à la recherche en rhumatologie.
 
 

 

Société Française de Rhumatologie
La « Société Française de Rhumatologie » fondée en 1969 est une société savante regroupant des personnes s’intéressant aux maladies de l’appareil locomoteur.
 Elle a pour objet l’étude des maladies de l’appareil locomoteur, la promotion des connaissances les concernant, la réalisation d’expertises sur des problèmes d’intérêt général touchant l’épidémiologie, la prévention, le droit et l’information des malades, et de répondre et susciter des demandes spécifiques d’organismes de portée nationale ou internationale.
 
La Société Française de Rhumatologie regroupant les rhumatologues se veut un lieu de rassemblement et d’échanges. La SFR s’est organisée et structurée progressivement pour assumer et dynamiser les développements et progrès de la spécialité. Les Administrateurs, rhumatologues universitaires, hospitaliers ou libéraux, s’appuient sur un bureau de neuf membres pour relayer et appliquer les décisions stratégiques et administratives.
Société savante, la SFR a pour objectif primordial la promotion des progrès scientifiques en rhumatologie, ainsi qu’une participation active dans la formation et l’information de la spécialité.
Le Conseil Scientifique de la Société gère un nombre croissant de bourses et subventions de recherche ouvertes chaque année à tous les membres de la SFR. Ce potentiel de recherche s’exprime également à travers les travaux des sections spécialisées de la SFR.
La diffusion d’une information scientifique de haut niveau, fruit de la recherche française et de nos amis francophones, et la réalisation d’une formation continue de qualité, passent par le Congrès Français de Rhumatologie, la Journée Nationale de Rhumatologie et la Revue du Rhumatisme.
 
 
Institut UPSA de la Douleur
L’Institut UPSA de la Douleur, association à but non lucratif, a été fondé en 1993 pour répondre aux problèmes que pose la prise en charge de la douleur.
 
L’Institut est géré par un Conseil d’Administration et un Conseil Scientifique indépendant et bénévole qui réunit des personnalités du monde médical et scientifique français. L’Institut organise des actions autour de quatre axes principaux :
§       Aider au développement de la recherche contre la douleur
§       Former et informer les professionnels de la santé
§       Informer les patients et le grand public
§       Coopérer avec la communauté scientifique
 
Année après année, l’Institut UPSA de la Douleur a répondu à sa mission en mettant en place un grand nombre de moyens pour aider au développement de la Recherche fondamentale et clinique dans la lutte contre la douleur notamment en soutenant plus de 100 projets de recherche pour un montant de 3 000 000 euros.
 
L’Institut favorise aussi la formation des professionnels de la santé en mettant à disposition des professionnels de santé des kits et des programmes de formation ainsi que des périodiques, tels que « L’infirmière et à la Douleur », « La Douleur, des recommandations à la pratique », « La Lettre de l’Institut » ou « Douleur et Santé Mentale » consultables et téléchargeables gratuitement sur son site Internet. Des ouvrages originaux abordant des thématiques comme « Pratique du Traitement de la Douleur » ou « Douleurs Induites » sont largement distribués et également téléchargeables à titre gracieux sur le site internet de l’institut.
 
Un travail de sensibilisation auprès des patients et auprès du grand public est également une des vocations de l’Institut qui édite et met en ligne sur son site Internet des brochures pour guider les patients et leur entourage. L’une de nos brochure intitulée « L’arthrose, ses maux, si on en parlait » explique ce qu’est l’arthrose, son diagnostic, son évolution, ses symptômes et surtout comment gérer au mieux les douleurs que cette pathologie peut entraîner.
 
Enfin, L’Institut consolide la coopération entre la communauté scientifique et les professionnels de la santé à travers le monde en soutenant des associations et en renforçant ses liens avec les sociétés savantes concernées par la douleur.
 
Ordre national des pédicures-podologues
Créé par la loi du 9 août 2004, l’Ordre national des pédicures-podologues (ONPP) est composé d’instances élues par les pédicures-podologues qui sont obligatoirement inscrits à l’Ordre pour pouvoir exercer.
Créé par la loi du 9 août 2004, l’Ordre s’est mis en place en 2006 à la suite des premières élections. Le code de déontologie de la profession a été officiellement publié en octobre 2007 et fixe les droits et devoirs des pédicures-podologues, il précise et régit les conditions d’exercice de la profession et est applicable à tous les pédicures-podologues. La mission de l’ONPP concerne avant tout « l’organisation et la discipline de la profession dans un but d’intérêt général ».
Ce rôle d’autorégulation se décline en cinq thèmes spécifiques : moral, administratif et réglementaire, juridictionnel, consultatif, et d’entraide. L’Ordre est aussi l’interlocuteur privilégié des patients.
 
Qui est le pédicure-podologue ?
Le pédicure-podologue est un professionnel de santé à part entière spécialisé dans l’étude et le traitement des affections du pied et de leur interaction avec l’appareil locomoteur. Le pédicure-podologue a la libre réception de la patientèle et peut sans prescription préalable et sans tutelle pratiquer un examen clinique, établir un diagnostic, exécuter des soins, confectionner sur mesure des orthèses plantaires (ou semelles orthopédiques), des orthèses d’orteils de correction ou de protection, des orthèses unguéales, prescrire un traitement à usage externe. Il joue également un rôle prépondérant en matière de conseils, de prévention pour tous les sujets qui concernent la sphère podologique, aussi bien l’hygiène, les soins quotidiens, le chaussage et les orientations si nécessaires vers d’autres professionnels de santé.
Qui peut consulter un pédicure-podologue ?

Le pédicure-podologue a sa place à tous les stades de la vie : jeunes enfants et adolescents, adultes, sportifs, personnes âgées, personnes handicapées ou dépendantes, patients à risque (diabétiques, artéritiques) ou présentant par exemple des affections rhumatologiques de type arthrosique, inflammatoire ou métabolique.
 
Société Française d’Orthopédie
La Société Française d’Orthopédie a été fondée le 6 mars 1918. Elle est devenue Société Française d’Orthopédie et Traumatologie en 1938, puis Société Française de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique (SOFCOT) en 1968.
 
La SOFCOT, constituée en association loi de 1901 est une Société Professionnelle dont les missions sont :
1.                    Représenter la Chirurgie Orthopédique et Traumatologique dans tous ses aspects.
2.                   Renforcer les liens entre les Chirurgiens Orthopédiques et Traumatologues
3.                    Favoriser les relations avec les autres disciplines concernées par l’appareil
locomoteur.
4.                   Promouvoir et développer la connaissance de la Chirurgie Orthopédique et
Traumatologique, notamment en organisant des congrès et autres réunions
scientifiques.
5.                   Mener une réflexion et des actions sur :?
§        La formation médicale initiale et continue, dans le cadre de la spécialité? ;
§        L’évolution des compétences, la qualité et l’évaluation de la pratique professionnelle, notamment à travers la gestion des risques ;
§        L’établissement des recommandations, référentiels et indicateurs.
 
La SOFCOT regroupe six sections :? ?
1.        Une section scientifique dite “Académie d’Orthopédie et Traumatologie (A.O.T.)”?. Cette section a comme objet tout ce qui relève de la recherche clinique et fondamentale et la diffusion des informations scientifiques concernant l’appareil locomoteur. Elle organise à ce titre le congrès annuel et toutes manifestations se rapportant à son objet.?. Elle initie, pilote et promeut des actions de recherche et attribue des bourses de formation. ?. Elle évalue et valide toute action scientifique ou de formation demandant le parrainage de la SOFCOT.
 

 

2.        L’association dite “Collège Français des Chirurgiens Orthopédistes et Traumatologues (C.F.C.O.T.)”. Cette section a comme objet la formation académique et professionnelle et l’établissement du corpus de compétences des Chirurgiens Orthopédistes et Traumatologues. A ce titre elle définit les modalités de formation, coordonne et harmonise cette formation sur le territoire National et dans les Départements et territoires d’Outre Mer et participe, avec ses représentants régionaux reconnus comme tels par leurs Universités, à l’examen National.? Elle agit en étroite collaboration avec le Conseil National des Universités.
3.        Les Sociétés associées et Partenaires qui sont des Sociétés Scientifiques ayant comme objet d’étude l’appareil Locomoteur. Toute Société associée ou partenaire qui en aura manifesté le désir fait partie de la SOFCOT.
4.        L’Association dite Orthorisq qui a comme objet la gestion des risques dans le cadre de l’accréditation des Médecins.
5.        L’association dite « Conseil National Professionnel » qui a comme objet l’établissement des recommandations, référentiels et indicateurs, et tout autre sujet relatif à la qualité des pratiques professionnelles en chirurgie orthopédique et traumatologique.? Elle organise le développement professionnel continu (DPC).
6.      L’association dite “Syndicat National des Chirurgiens Orthopédistes et Traumatologues (S.N.C.O.)” qui a pour buts d’assurer la défense de l’exercice professionnel des chirurgiens orthopédistes et traumatologues, d’étudier et de préparer de concert et en collaboration avec les pouvoirs publics et tous organismes compétents l’application des mesures générales concernant l’exercice de la chirurgie orthopédique et des disciplines annexes.
 
Collège Français des Médecins Rhumatologue
Le Conseil National Professionnel de Rhumatologie, appelé Collège Français des Médecins Rhumatologues a été fondé le 17 Juin 2006. Il s’agit une structure fédérative, agréé par la HAS, regroupant toutes les composantes de la spécialité : la Société Française de Rhumatologie, le Syndicat National des Médecins Rhumatologues, l’Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale, le Collège Français des Enseignants en Rhumatologie, et vingt et une Associations Régionales de FMC.
 
Les principales missions du Collège Français des Médecins Rhumatologue sont :
§        Décloisonner en impliquant tous les acteurs concernés de la spécialité : le Collège est à l’initiative d’échanges entre les différentes composantes de la spécialité et favorise leur convergence.
§        Organiser l’expertise au sein de la spécialité : Il joue un rôle d’interface entre la spécialité et les pouvoirs publics et constitue un vivier d’experts sur la base de règles communes définies au sein de la FSM . Tous les experts proposés devront avoir rempli la déclaration d’intérêts ;
§        Accompagner les parcours d’évaluation, Développement Professionnel Continu, des médecins de la spécialité ;
§        Elaborer des référentiels, élaborer des protocoles de coopération interprofessionnels et interspécialités ;
§        Contribuer au suivi des pratiques.
 
 
Conseil national de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes
Créé en 2006, l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes veille au maintien des principes de moralité, de probité et des compétences indispensables à l’exercice de la masso-kinésithérapie et à l’observation, par tous ses membres des droits, devoirs et obligations professionnels. Il contribue ainsi à la qualité des soins et à la sécurité des patients.
 
Dans un contexte de vieillissement de la population, de prévention de la dépendance et d’augmentation des maladies chroniques, les masseurs-kinésithérapeutes traitent les
« maux » de notre époque. Regroupés au sein de l‘Ordre, ils sont des acteurs sociaux majeurs, partenaires du « mieux-être » des Français et bénéficiant d’une autonomie accrue.
Avec plus d’un million d’actes réalisés en moyenne par jour pour les seuls masseurs kinésithérapeutes exerçant en libéral, cette profession de santé est au centre des soins des Français et bénéficie d’une grande popularité : 98,5% des Français déclarent être satisfaits de leur masseur-kinésithérapeute, avec lequel ils « entretiennent de bonnes relations » (98,5%).
Les spécificités du métier n’ont fait que renforcer la nécessité d’encadrer et réguler cette profession de santé pour garantir la qualité des soins et la sécurité pour les patients d’une part, et mettre à disposition des masseurs-kinésithérapeutes et des pouvoirs publics, un interlocuteur-référent des « bonnes pratiques », d’autre part.
Société Française de Médecine Physique et de Réadaptation
La Société Française de Médecine Physique et de Réadaptation (SOFMER) fondée en 1974, est la société savante de Médecine Physique et de Réadaptation (MPR) en France.
 
La SOFMER constituée en association loi 1901 a pour objet :
1.        de discuter, diffuser, valoriser et initier la recherche dans la discipline de médecine physique et de réadaptation, à l’occasion des séances scientifiques, du congrès et par l’intermédiaire de sa revue ;
2.        de développer les relations avec les organismes de recherche reconnus, les sociétés, associations ou partenaires œuvrant dans le champ de la discipline, les sociétés proches et les sociétés étrangères de la discipline, de promouvoir la discipline ;
3.        de participer à la formation des médecins, des paramédicaux et autres intervenants ;
4.        d’être un interlocuteur reconnu par les organismes de tutelle.
 
La SOFMER mène une réflexion et des actions dans le cadre de la spécialité :
§        sur le développement professionnel continu ;
§        sur l’établissement de recommandations, référentiels et indicateurs ;
§        sur l’élaboration de parcours de soins et leurs financements.
 mise à jour le 30 09 2017

 

 

les Evénements du service de Rhumatologie du CHU de Grenoble Alpes

stop à l'Arhrose

DU « REGARDE » un Diplôme Universitaire (D.U.) de Rhumatologie IntErventionnelle avec GuidAge RaDioscopique ou Echographique

JOURNEE OSTEO ARTICULAIRE DE L'HOPITAL SUD

COLLOQUES DU MERCREDI DE LA CLINIQUE DE RHUMATOLOGIE DU CHU DE GRENOBLE

BIO CONCERT